La création d’une véranda fermée accolée à l’habitation est très intéressante. C’est une solution pour agrandir la surface habitable sans avoir recours à un budget trop élevé.
Si la véranda présente de nombreux avantages, il est important de veiller à bien respecter certaines règles pour que techniquement le projet n’ait pas d’impact négatif sur l’habitation. La principale contrainte concerne le sol et son isolation.
Quel sol et quelle dalle pour une véranda bien isolée ?
Avant d’installer la véranda, il faut s’assurer que le sol soit bien stable et compact :
- Au besoin, utilisez une plaque vibrante de compactage.
- Il ne faut pas négliger le compactage du terrain car, avec le poids de la future dalle, le terrain pourra se tasser et la dalle s’affaisser.
Une fois que le sol est prêt, la dalle pourra être coulée sur les fondations :
- Entre 5 et 7 cm d’épaisseur, elle doit être en béton armé.
- Dans le cas d’une véranda communicante avec le reste de l’habitation, il est impératif de mettre un joint de dilatation entre la dalle et le mur, au risque de voir des fissures apparaître sur la façade.
À noter : les fondations ne sont pas obligatoires, mais vivement recommandées pour une isolation thermique optimale du sol de la véranda.
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Quelle isolation préconiser ?
L’isolation thermique de la dalle est très importante dans la mesure où la véranda communique en permanence avec l’intérieur de votre maison. elle va capter l’humidité et le froid extérieur pour le transmettre à la dalle de la maison avec qui elle sera en contact.
Pour une isolation réussie :
- posez une plaque de mousse isolante :
- de 5 cm d’épaisseur entre la chape et la feuille hydrofuge ;
- s’il y a une dalle flottante : de 7 cm d’épaisseur, avant de couler la dalle ;
- pour éviter les ponts thermiques : posez une bande de feutre bitumeux entre les murs et les bords de la couche isolante.
Bon à savoir : si votre véranda est chauffée par le sol, l’isolation thermique n’est pas seulement recommandée. Elle est obligatoire.
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